nina19 Habitués Du Forum
Nombre de messages : 271 Age : 35 Localisation : sur terre Emploi : taliba Date d'inscription : 23/02/2009
| Sujet: Andropause (ménopause de l'homme) Lun 22 Mar - 22:51 | |
| L'andropause présente-t-elle les mêmes inconvénients que la ménopause ? La « ménopause de l'homme » est un terme imprécis, quoique fréquemment utilisé pour décrire les symptômes associés à de faibles taux de testostérone chez les hommes âgés, ce qu'on appelle l'« andropause ». À mesure que les hommes vieillissent, les niveaux de testostérone peuvent diminuer de jusqu'à 50 %. D'autres termes utilisés pour cet état comprennent la ménopause de l'homme, le climatère masculin, la viropause et la déficience androgénique partielle (DAP) chez les hommes avançant en âge.
Comment la testostérone peut-elle à elle seule créer autant de problèmes ? Parce qu'elle participe au développement des organes sexuels mâles. Qu'elle renforce les muscles. Qu'elle aide le foie à synthétiser les protéines. Collabore à la formation des os et à la stabilisation de l'humeur. Stimule la production de globules rouges. Empêche la masse grasse de prendre le dessus sur la masse maigre. Son rôle est si étendu qu'elle marque la différence entre un mâle énergique et un autre à bout de souffle. Les femmes aussi, d'ailleurs, jouissent des propriétés de la testostérone, mais cette hormone se trouve en concentration plus faible chez elles. Les indices Tout commence parfois sans même que les hommes s'en rendent compte. Pourtant, les indices qui devraient les alerter sont nombreux : fatigue, problèmes cardiovasculaires, irritabilité, augmentation du tour de taille... Tous ces symptômes nécessiteraient une consultation médicale. Mais les hommes se trouvent des excuses : ils mettent ces désagréments sur le compte d'un surcroît de travail, du mariage de la petite dernière à organiser ou encore de leur épouse qui les fatigue ! Peu attentifs à leur corps, les hommes s'inquiètent seulement à partir de la baisse des performances sexuelles… Car la libido masculine elle aussi peut devenir défaillante : problème d'érection, manque de désir… Les femmes ne sont pas les seules à négocier difficilement le passage de la cinquantaine. Les coupables Le principal coupable est bien sûr le vieillissement. Comme les femmes, les hommes doivent subir les conséquences de l'âge et elles sont dues à plusieurs facteurs. Une baisse hormonale : l’andropause Dès l'âge de 30 ans, le taux de testostérone (hormone mâle) baisse de 10% tous les 10 ans. Comme Madame, Monsieur subit donc les conséquences de l'âge dans son intimité ! Mais, contrairement aux femmes qui finissent toutes par être « ménopausées », les hommes ne subissent pas tous cette baisse d'hormones. On estime que 30% des hommes seulement souffriraient d'andropause, c’est-à-dire d'un taux de testostérone trop bas qui viendrait leur empoisonner l'existence. Une baisse du désir Avec l'âge, les problèmes de sexualité peuvent apparaître comme l’adénome de la prostate qui gêne pour uriner ou comme les troubles de l’érection liés à des troubles fonctionnels ou organiques (mais dans la majorité des cas, la fatigue, le stress ou encore les problèmes émotionnels sont à l'origine des « pannes »). Comme les femmes, les hommes doivent composer avec leur image. Et, en vieillissant, les doutes s'installent quant à leur capacité de séduction. A 20 ans, si l'homme est taraudé par des questions existentielles telles que : « A-t-elle vraiment envie de moi ? », « Suis-je désirable ? », « Va-t-elle avoir du plaisir ? », la pulsion sexuelle est la plus forte et elle entraîne la mécanique. Mais à 60 ans, si les questions perdurent, la pulsion sexuelle est moins forte et elle est parfois balayée par les craintes : l'érection n'est plus systématiquement au rendez-vous ! Mais le principal symptôme sexuel lié à l’andropause est la baisse du désir ce qui est assez rare chez l’homme pour être remarqué. Il faut en effet savoir que l’hormone du désir, tant chez l’homme que chez la femme est la testostérone. Le deuxième sera la moindre qualité des érections. Les autres grands facteurs du vieillissement Les autres facteurs du vieillissement pouvant expliquer fatigue et atteinte de la libido sont les facteurs de risques cardiovasculaires au premier rang desquels il faut compter le tabac (cause N°1 des troubles de l'érection), puis, dans le désordre, le cholestérol, le diabète, la sédentarité, le surpoids et l'hypertension. Cela justifie d'autant plus de consulter son médecin.
Les traitements Des traitements hormonaux substitutifs existent. Qu'ils soient médicamenteux ou naturels (à base de plantes), ils peuvent pallier le manque de testostérone. Ils ne sont pourtant pas souhaitables dans tous les cas… En ce qui concerne les suppléments médicamenteux : comprimés, injections, patchs, gels…, ils ne sont pas à prendre à la légère. Si certains médecins plaident en leur faveur en arguant d'un rétablissement de la libido, d'une amélioration de l'humeur et d'une réduction de la masse grasse, d'autres au contraire craignent que ces traitements entraînent une augmentation du risque de cancer de la prostate. C'est donc une décision à prendre au cas par cas, en fonction de l'histoire médicale de chacun et par un médecin compétent. En attendant, pour les problèmes de libido, il est toujours possible de se tourner vers des aides efficaces et naturelles. Les plantes, elles aussi, peuvent être d'un grand secours, tout en présentant moins de contre-indications. Ginseng, ginkgo, tribulus en sont de bons exemples.
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